Peugeot VLV (Véhicule Léger de Ville) Electrique 1941
Pendant la seconde guerre mondial, le rationnement de l'essence incite à rechercher des sources d'énergie de remplacement. En 1941, une dizaine de petites entreprises se lancent dans la fabrication de voiturettes, ou petits utilitaires, animés par un moteur électrique.
Peugeot est le seul grand constructeur à s'intéresser à ce mode de propulsion et annonce le 1er mai 1941 la sortie de son VLV . Les usines de Sochaux étant sous le joug de l'occupant, ce modèle est construit en région parisiennes, de juin 1941 à février 1945.
Présenté sous la forme d'un mini cabriolet à deux places décalées, le VLV ne pèse que 350 Kg (dont 160 de batteries). Placé entre les roues arrière, le moteur electrique Safi, d'une puissance maxi de 3,3 cv à 2 250 t/mn, est alimenté par 4 batteries de 12 volts qui offrent une autonomie de 75 à 80 km. La vitesse maximale est de 36 Km:H. La voie arrière étroite dispense de l'emploi d'un différentiel.
Destiné, comme son nom l'indique, à un usage urbain, le VLV est plus particulièrement utilisé par les postiers ou le corps médical car il faut à l'époque un bon d'achat et une autorisation de circuler. L'ingérence de l'Etat dans l'activité du constructeur a mis fin à la production du VLV, réalisé en 377 exemplaires.
Actuellement, c'est sa jeune soeur, la 106 ELECTRIC qui , produite à 3 542 exemplaire, détient le record mondial des ventes de voitures zéro pollution.